Le grand bonheur exige du courage!

Le reconnaître et accepter de le saisir nous mène automatiquement sur une voie d’humilité, car cela implique de nous défaire de notre petitesse égotique.

Il faut du courage pour vivre le bonheur suprême. C’est une grande réussite que de conserver la clarté et la simplicité et de laisser tout son passé derrière soi. Toute tentative de retour en arrière constitue une fuite face au poids du bonheur. Ceux qui prétendent que le bonheur est simple se trompent. Il faut le plus grand courage qui soit, car, pour finir, ce bonheur ne peut être conservé que sous une forme de cadeau immérité pour lequel on ne peut ni ne doit payer.

C’est donc un acte d’humilité.

Lorsque ce bonheur se présente, certains préfèrent dire : « Il me reste un problème à résoudre. » Ainsi, ils s’éloignent du bonheur qui est déjà le leur et simultanément, ils détruisent le grand bonheur. Il redevient petit et adopte les dimensions du malheur habituel, ce qui rend heureux la plupart des gens. Car alors, il ne faut plus rien faire, étant donné qu’il vient pour ainsi dire tout seul.

Bert Hellinger

à la découverte des constellations familiales, de la théorie à la pratique